Il existe différentes formes de jeûne. Le jeûne complet, ni boire, ni manger. Le jeûne hydrique, on ne boit que de l’eau ; ou encore le jeûne avec monodiète, on ne boit que du bouillon de légumes, par exemple. Le jeûne a beaucoup attiré l’attention des médecins surtout en raison des témoignages positifs des patients. Dans le cas des maladies comme Crohn ou la RCH, le jeûne a des vertus que l’on remarque chez les souris. Quand va-t-on les remarquer chez l’homme ?
Jeûne et MICI : qu’en pensent les médecins ?
En 2015, le Pr Schlienger de la Faculté de Strasbourg, écrivait « Le jeûne entraîne une diminution du stress oxydatif et de l’inflammation, accroît la protection et la résistance cellulaire aux agressions, augmente la sensibilité à l’insuline, et modifie la régulation hormonale du métabolisme cellulaire ». S’il ne reconnaît pas les bienfaits du jeûne dans le cadre d’un régime contre l’obésité ou l’insulinorésistance, il note en revanche que « Le jeûne a des effets intéressants dans la prévention et le traitement du cancer. Appliqué à des modèles animaux de tumeur, il ralentit la prolifération et optimise l’efficacité de la chimiothérapie, tout en améliorant sa tolérance, à condition d’éviter l’installation d’une dénutrition ». Cette remarque est importante, jeûner ne doit pas entraîner un état de dénutrition qui serait fatal dans le cas d’une personne cancéreuse. Cependant, il regrette le peu d’études scientifiques et « les rares études chez l’homme. »